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L'escapade rocambolesque de deux étudiants en Nouvelle-Zélande

Mercredi 28 avril 2010 à 0:02

Bonjour les enfants,

Je vous parlais de volcans la dernière fois qui risquaient d’entrer en éruption, mais suis-je bête ; vos deviez mieux le savoir que moi maintenant.

Bref bref bref, je vais essayer de continuer là ou je m’étais arrêté.  On avait donc rendez-vous à la boite « Silicon Dream » le mardi aux environs de midi. Pourquoi midi ? Je ne sais pas vraiment. Toujours est-il qu’on s’est retrouvé avec Guillaume un peu avant et on ne savait pas vraiment si l’on devait manger ou pas. Peut-être que Mark, le big boss, nous emmènerait manger. Ahahah Naïfs que nous étions. Que nenni, on nous a présenté là où on travaillerait et ils ont essayé de configurer notre adresse mail. Maintenant j’ai une adresse mail « allan@silicon-dream.com », cool non ? Donc on sauté le repas de midi, et on était bien content de manger un truc le soir.

Les locaux sont très jolis, vachement modernes et tout. J’ai un bureau énorme dont je ne sais pas quoi faire. En fait, on est tous dans la même pièce et j’ai le bureau du designer, qui n’est plus là mais ils en cherchent un, avis aux artistes en herbe.  Du coup, vu que j’ai l’ordinateur du designer, ben il est vraiment pas mal. Pour ceux que ça intéresse : écran 22pouces 1680*1050, 4Gb de ram, une Radeon 4670 512 Mb, AMD Athlon 7750  Black Edition 2.7Ghz. Guillaume lui en revanche ça pèche un peu plus, mais ça tourne pas mal non plus.

Ils sont trois dans la boite, il y a :

  • Mark Young, le big boss qu’on ne voit pas souvent et qui ne code plus. Il doit avoir la quarantaine je pense. Il nous a tout de suite aidé à trouver comment venir au boulot en train en me faisant des petits dessins, c’était sympa.
  • Andrew Hope, attention mesdemoiselles, ne vous ruez pas sur lui. Il est programmeur, mais surtout designer en attendant et c’est lui qui fait les sites en Flash de la boite. Il est vachement sympa, c’est surtout avec lui qu’on parle à vrai dire, qui nous donne les directions par où aller.
  • Anastasia Stanovova, attention les garçons, ne vous ruez pas sur elle. Elle, en revanche, elle s’occupe plus de tout ce qui est programmation pure. Etonnant, n’est-ce pas ? On s’attendait pas vraiment à ça, encore moins vu son look. En même temps, elle est certifiée Microsoft, donc elle sait de quoi elle parle.

L’entreprise proprement dite existe depuis 1996, autant dire un bail dans le monde de la programmation. Et on était vraiment étonné et impressionné parce que quand on regarde leur catalogue, ben y a quand même des pointures : Logitech, Vodafone, Warner Bros, Adidas… Mais ils font des trucs cools aussi, genre FundraiseOnline qui permet à chacun de créer sa propre œuvre caritative et de récolter des fonds. Ils sont assez portés sur le social, j’ai l’impression, y a aussi un site sur le cancer chez les enfants, sur le marathon d’Auckland, sur la Heart Foundation. Sinon bien sur, des sites normaux comme ComputerLounge, qui est les plus gros trucs qu’ils ont jamais fait (c’est parce que vous ne voyez pas la partie administrateur qu’il y a derrière), ou drivingNZ.

Voilà à peu près tout sur la boite. Ah si encore quelques trucs, on est en plein dans le quartier des affaires à ce que j’ai compris : Newmarket. Donc niveau magasins et bouffe, y a de quoi faire.  Et les horaires sont assez libres, en gros tu viens quand tu veux et tu pars quand tu veux. Donc si une fois tu ne peux pas être là l’après-midi, ben y a pas de problème. C’est aussi arrangeant le matin d’avoir une certaine souplesse de « retard ».

Notre projet de stage est de réaliser un panier d’achats pour sites d’e-commerce mais qui peut s’adapter sur n’importe quel site existant ou futur. Donc il faut qu’on gère le panier, les quantités, les prix, la TVA, la « wishlist », et là on commence les pages d’administration (rapports de ventes, ajout, suppression de produits, liste des commandes, etc.)

Bon ben voilà, j’ai écris un bon petit pavé quand même, donc je vais vous laisser vous remettre de vos émotions. Je mettrais une photo plus tard, j’en ai pas sous la main là.

Bisous

Allan


Mardi 13 avril 2010 à 14:17

Bonsoir,

On commence à se rapprocher des choses intéressantes, parce que c'est vrai que pour l'instant, on a pas encore vraiment parlé de ce qu'on a vu, visité, bossé dessus, et tout.

Donc tout de suite, journée tourisme !

On s'est donné rendez- vous avec Guillaume à l'angle de K Road et Queen Street pour passer la journée ensemble et visiter, se balader surtout.

Il m'a donc parlé d'un petit parc qu'il avait vu sur une carte et dans son livre du bison futé, on a donc décidé d'aller voir. L'avantage d'Auckland, c'est que les parcs ne sont vraiment pas loin du centre. Finalement on s'est retrouvé dans un parc immense, où il y avait même des indications sur les balades à faire dans le parc. C'était hyper joli, d'autant plus parce qu'il faisait un soleil radieux. On ne pouvait pas espérer mieux : le bon temps, un parc énorme. On est donc allé faire un tour, et d'un coup, on avait l'impression de se retrouver en pleine jungle. Les arbres, l'humidité, tout y était.

Ce petit chemin qui sent la noisette n'a ni queue ni tête nous a emmené vers une grande place avec en haut de la colline (oui colline, rien n'est plat à Auckland !) il y avait un énorme bâtiment, on a donc décidé d'aller voir. Il s'avérait en fait que c'était le musée d'Auckland, meilleur musée de NZ selon bison futé. Puis le principe était chouette, l'entrée n'était pas payante, mais un peu à la manière d'un concert : entrée libre. En gros, on ne t'obligeais pas à payer, tu donnais ce que tu voulais. L'idée est sympa.

Le musée était un peu décousu, on ne savait pas vraiment pourquoi on passait de tel thème à tel autre thème. On s'est retrouvé comme ça, sans prévenir, dans la partie « Maori ». Les maori sont le peuple qui vivait en NZ avant la colonisation. On a donc pu découvrir l'artisanat de l'époque, les parures de guerre, de célébration, ce genre de trucs, des armes aussi, et même des habitations entièrement reconstruites dans le musée. Ça vaut vraiment le coup d'aller jeter un coup d'œil à ce musée. On y apprend plein de choses, surtout pour les curieux qui sont toujours avides d'apprendre. On apprend à connaître une nouvelle culture, enfin je veux dire par là, comment ils se débrouillaient avant l'invasion des européens.

On est ensuite passé par un endroit qui nous parlait des volcans. Pourquoi les volcans ? Ben parce qu'Auckland est entouré d'une quarantaine de volcans, et qu'on sait pas trop quand ou si ça va péter. Il y avait d'ailleurs un faux volcan avec un écriteau bien rigolo : « WARNING ! No climbing. Volcanoes are dangerous » . Je trouve que ça méritait que j'y fasse allusion. On a aussi pu assister à une simulation d'éruption volcanique, résultat : on serait tous mort ! Cool, non ?

Il y avait ensuite une partie histoire naturelle des crâne de morses, des squelettes d'éléphants, ce genre de choses. Mais il y avait surtout des trucs intéressants mais qui font froid dans le dos : des milliers d'insectes. Alors quand on voit de scarabées rhinocéros ça passe, mais quand on voit toutes les sortes d'énormes mites, ou de blattes, c'est autre chose. J'en ai eu des frissons. Même si on sait que c'est épinglé et mort, on a toujours peur que ça nous saute dessus.

Il y avait une dernière partie sur les guerres mondiales, mais honnêtement, on n'en plus de ce sujet. Donc on a vite passé.

On s'est ensuite dirigé vers Newmarket, notre lieu de travail, histoire de repérer les lieux pour le lendemain. Et on était plutôt agréablement surpris, enfin pour ma part en tous cas. Le quartier a l'air récent, et il y a tout ce qu'il faut autour, y compris plusieurs restaurants qui font des menus à 10$ (5€).

Pour finir, on s'est dirigé du côté du port, parce que je n'y étais pas vraiment allé encore. Il faisait un peu gris, mais il n'a pas plu, puis c'était pas grave, il était bientôt l'heure que je rentre. C'est comme ça qu'on a découvert où les bars se cachaient et où il fallait être le weekend pour faire la fête. Il y avait aussi de magnifiques bateaux. Obligé ! Auckland est la ville des voiliers !

Bon c'est pas tout, mais il est minuit passé et je bosse demain, moi ! ^^

A très vite les amis

Allan
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ps : désolé pour le vignettage

Mardi 13 avril 2010 à 13:22

Bonsoir les gens,

Ahh ! Qu'est-ce que ça fait du bien de retrouver un clavier qui écrit correctement, avec des accents, des caractères étranges, de la touche « € », et puis surtout quand on ne passe pas toris heures à trouver la touche sur laquelle on veut appuyer pour afficher tel caractère.

Je vais donc vous narrer la suite de nos aventures, parce que j'ai pris un peu de retard, j'avoue. Mais bon comprenez- moi, il faisait beau, il faisait chaud, ça donnait pas envie de s'enfermer dans une chambre.

Reprenons là où je vous ai laissé, je venais d'arriver à l'auberge, je crois, non ?

Le soir de mon arrivée, je me suis donc baladé un peu au centre-ville (je dois d'ailleurs chaleureusement remercier Google Maps, qui m'a bien aidé). J'ai donc fait les trois quarts d'heure à pied jusqu'au centre ville, et j'étais plutôt content, ça montait pas trop. Ahahah ! Que nenni, penses-tu, la montée était pour le retour, ç'aurait pas été drôle sinon.

Je passe par Karangahape Road - et oui, c'est pas facile à dire, c'est d'ailleurs pour ça qu'ils ne le disent pas, ils l'appellent K Road - pour aller au centre-ville, plus exactement sur Queen Street, la rue principale. Je passe devant plein de magasins, notamment des concessionnaires automobiles de luxe. C'est assez surprenant quand on marche et qu'on regarde les vitrines : « Tiens, une Aston Martin. Tiens, une Lamborghini. Tiens une Bentley. Etc... ». Puis un super magasins vintage, qui vend des tee-shirts bien retros, faudra que j'y aille. Et même un magasin de geeks où l'on peut acheter des figures de Marvel ou de mangas, ça me fait bien marrer. On se croirait déjà dans la rue principale étant donné le nombre de magasins au m².

J'ai donc vite fait un tour sur Queen Street, parce qu'il était tard, que je t'étais fatigué, mais je voulais quand même voir à quoi ça ressemble. En fait, il y a de tout sur cette rue. Il y a un cinéma Imax, des donërs kebab, au moins cinq Subway (les sandwhiches), des Burgers King, mais aussi des magasins genre Adidas All Black, Footlocker (où j'ai pu acheter mes magnifiques chaussures Star Wars ^^ ), etc... Un centre-ville, en fait, quoi.

Bon bon bon, c'est vrai que c'est pas passionnant comme article. Je vais essayer de rattraper le coup.

Ce qui m'a fait surtout rire, c'est que les gens roulent à gauche, il y a la reine sur les pièces de monnaie mais sauf que c'est des dollars, le système métrique règne en maitre. Enfin bref, on ne comprend pas leur influence : Anglaise ? Américaine ? Européenne ? Enfin, c'est assez rigolo à première vue, même si c'est assez déroutant.

Ici, ne comptez pas trop traverser les rues à l'arrache. Premièrement si vous tenez à votre vie, deuxièmement parce qu'il y a des feux rouges un peu partout. D'ailleurs les feux rouges donnent priorité aux piétons. C'est-à-dire que vous ne pourrez jamais traverser si vous n'appuyer pas sur le bouton pour traverser. Les manchots sont pas aidés, cela dit. Soudain, vous entendez des bips de partout. Et oui c'est comme à HK, les feux rouges bipent, sauf que ceux-là font des bruits de pistolets lasers avant d'accélérer. Au centre-ville, les feux sont même animés : quand c'est vert, le petit bonhomme marche, ensuite vous avez un compte à rebours vous indiquant le temps restant durant lequel vous pouvez encore traverser. C'est assez rigolo, un peu comme une course. On voit les secondes qui défilent donc on se dépêche pour passer avant.

Il faut d'ailleurs que j'y retourne pour vous acheter des cartes postales.

Je kiffe les enfants,

Prenez soin de vous,

A très vite,

Allan
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ps: C'est Auckland, en petit à droite, cliquez sur la photo pour la voir en taille réelle

Mercredi 7 avril 2010 à 13:08

 Et oui, maintenant que j'ai commencé à écrire, faut bien que je rattrape tout les temps perdus, et les multiples péripéties de ce début de voyage.

Donc si Allan avait décidé se perdre le lendemain de mon arrivée dans la Chine profonde, et totalement isolée du reste du monde, sans eaux ni électricité, à savoir dans Hong Kong.
Moi la veille, ayant moins de temps de changement, j'avais donc décidé de me perdre dans ... l'aéroport de Hong Kong.
Et oui, l'aventure nommé "Guillaume au pays du soleil levant" (ou presque) ne pourra malheureusement pas être publiée pour faute de ... brouillard. Ainsi lors de mon arrivée à Hong Kong, j'ai tout d'abord pu admirer la ville lors de l'atterrissage.
Ou pas! En effet, le brouillard était tellement épais ce jour là que je n'ai découvert la mer, que lorsque les roues de l'avion ont touché la piste. 
Et me voilà me retrouvant un peu paumé et seul dans l'aéroport, ne sachant pas si je devais sortir, rester, prendre le métro de l'aéroport, ou prendre le bateau.
Je me suis donc retrouvé coincé pendant 4h dans la zone de transfert, zone que je trouvais vraiment lugubre.
Un espace immense, avec deux petits cafés et absolument rien d'autre que des chaises. Un peu déçu par cette aéroport sans grand charme. J'ai pu, 2h avant le départ de mon vol, enfin connaitre ma porte d'embarquement et découvrir alors la seconde zone de transfert.
En effet, lors de votre transfert à Hong Kong, n'attendez pas d'avoir votre porte d'embarquement pour aller dans la "vraie" zone de transfert. Elle est beaucoup plus agréable: Magasins duty free, restaurant de tout les côtés (enfin si on peut appeler restaurant des fast foods qui vous servent des plats de ramen, et de nouilles chinoises réchauffés), des salons de massages ainsi que plein de magasins tous plus chics les uns que les autres (Boss, Lacoste, Swarovski, Chaumet).
Le temps d'envoyer quelques mails grâce au wifi gratuit et de recharger un peu mon ordi grâce à l'adaptateur universel (merci Papa) me voilà déjà reparti.
L'avion est plus petit, le temps toujours aussi gris. La petite différence??? Sur un avion de 300 places, quelle est ma probabilité de tomber sur le seul écran de TV qui ne marche pas. Vraiment l'informatique ça ne marche jamais quand ca devrait. Heureusement que Tux est là pour nous sauver.
Ah ben non, c'est lui qui se fout de ma tête pendant que je sombre dans de profond rêves fantasmant déjà à propos de la belle hôtesse ...Ah ben non c'est un hôte de l'air. Même ça, ça marche pas. Le voyage va être long
 
 
Guillaumehttp://des-frogies-au-pays-du-mouton.cowblog.fr/images/DSC00041.jpg

Mercredi 7 avril 2010 à 12:29

 16 869 kms...

C'est la distance qui sépare Paris d'Auckland.
Une Ville. Une Ile. Une idylle.

Un Voyage? à mon age?
Qu'est-ce que je fous ici?
Assis dans cette avion,
A la rencontre des moutons,
Et voilà les petits frenchis, au pays des kiwis
Accrochez-vous nous sommes partis.
Attention nous arrivons!

Bon voilà, je pense que ca ira. Il faut vraiment que j'arrête de faire des rimes débiles comme ça. C'est de la faute d'Allan qui m'a mis la pression à écrire avant moi, du coup je ne savais pas comment commencer. Au moins ça reflète bien ce début de séjour.

Par ou commencer???


Guillaume
 

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